• Autodéfense • Amitié • Confiance • Patience
BIENVENUE À MORI DOJO
UN JEU D’ÉCHECS PHYSIQUE
Le jiu-jitsu brésilien est un art martial dérivé du jiu-jitsu traditionnel japonais qui se pratique essentiellement au sol et dont le but est de soumettre l’adversaire par étranglement ou clé d’articulation. Qualifié par beaucoup comme un jeu d’é checs physique et à l’origine du phénomène MMA (arts martiaux mixtes), il connaît depuis dix ans un développement important aux Etats-Unis, au Japon, en Europe et dans les pays du Golfe Arabique. «Il y a dix ans, les championnats du monde à Lisbonne réunissaient 500 athlètes. En 2016, nous étions plus de 5000», compare Sada Kurimori. Aux Emirats Arabes Unis, le cheikh s’est pris d’amour pour cette discipline, devenue sous son impulsion un fait culturel du pays. «Elle est même enseignée à l’école», souligne le Neuchâtelois d’adoption. Et en Suisse? «L’engouement commence gentîment.»
SADA KURIMORI
Brazilian Jiu-jitsu Black belt 3rd degree
European GI Champion
Asian GI Champion
WELCOME!
Le destin réserve parfois des trajectoires de vie surprenantes.
Fils de parents producteurs de riz, l’ancien étudiant en management à l’Université méthodiste de São Paulo n’était pourtant pas prédestiné à devenir un jiu-jitsuka professionnel. Jeune, il a pratiqué le judo avant de se tourner vers le football, comme des centaines de millions de Brésiliens. «Aussi bizarre que cela puisse paraître, il n’y avait pas de football à l’Université, mais un professeur de ju-jitsu brésilien qui a su me transmettre sa passion.» Un tournant dans l’existence du jeune homme de 18 ans, parti deux ans plus tard dans le pays d’origine de son géniteur. Initialement, pour une période de six mois. «Je voulais gagner de l’argent et retourner ensuite terminer mes études au Brésil. Mais les aléas de la vie ont fait que j’allais devenir père d’une petite fille.» Il y reste finalement plus de huit ans où il s’aguerrit aux côtés de «Sensei» prestigieux et obtient la ceinture noire.